Cependant, ces membranes fines se colmatent facilement ce qui réduit leur efficacité. Pour contourner cet inconvénient il a été proposé d’utiliser des membranes liquides constituées de films en écoulement sur une surface. Cependant ceux-ci sont peu sélectifs et donc peu efficaces pour la séparation. Récemment, nous avons démontré que des membranes liquides « low-tech » constituées de films de savon sont à la fois non colmatables et sélectives. En effet, le contraste de perméabilité de gaz simples comme N2 ou CO2 au travers de films de savon autosupportés sur un support solide est suffisamment important pour envisager de séparer les gaz. L’objectif de ce stage expérimental est d’aller un cran plus loin et de réaliser la séparation de deux gaz dans un dispositif microfluidique avec un film de savon.
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Elise Lorenceau (elise.lorenceau@univ-grenoble-alpes.fr)