Partant de cette constatation, nous avons élaboré des micro-baromètres sous forme de billes de polyacrymamide, de la taille de cellules biologiques. En insérant ces billes entre les cellules d’un tissu, nous avons démontré pour la première fois la faisabilité d’un biocapteur, à lecture optique, de la pression locale dans un tissu biologique en croissance. La portée de la méthode est illustré en utilisant, comme modèle de tissu, des sphéroïdes multicellulaires. Nous avons ainsi observé que la croissance du tissus était associée à un pressa intra-tissulaire inférieure à 1 kPa, mais que celle-ci augmentait considérablement lorsqu’une compression externe était appliquée.
L’article vient d’être publié dans Soft Mater.