Tout en maintenant l’acquisition plein champ, l’éclairage latéral sous forme de feuillet, substitué à l’éclairage axial, procure un sectionnement optique et donc la troisième dimension. Toutefois, si on souhaite avoir des feuillets très fins, les lois de la diffraction font que son épaisseur ne sera pas uniforme.
Dans le cadre du projet « Nanoscolas » soutenu par l’ANR, en collaboration avec une équipe de l’institut des neurosciences de Grenoble (GIN), nous avons montré qu’une méthode superésolutive pouvait concilier finesse et étendue. Elle utilise deux lasers colinéaires, un pour la formation du feuillet fluorescent et l’autre pour l’éteindre sélectivement grâce à l’émission stimulée (effet STED) pourvu que le faisceau stimulant soit mis en forme via un masque de phase. Nous avons élaboré des masques de phase simples et très efficaces et démontré que des images tridimensionnelles hautement résolues de microsphères fluorescentes et de tissus biologiques pouvaient être obtenus à grande vitesse (exemple avec STED - image c et sans STED image b). Ce travail a donné lieu à une publication au sein d’une édition spéciale de « biomedical optics express ».