Nous montrons comment un modèle de mécanique tissulaire peut faire le lien entre la distribution, connue, de l’actomyosine dans les tissus de [i]Drosophile[/i], et le processus d’extension axiale, un mouvement morphogénétique commun aux embryons animaux. Nous montrons par des simulations numériques que la déformation n’est correcte que si l’embryon a certaines caractéristiques géométriques précises. Cela signifie que les mouvements morphogénétiques qui précèdent doivent avoir réussi pour permettre le mouvement étudié. Cela souligne la contribution d’une rétroaction mécanique sur le programme de développement, et égalemen comment l’action mécanique s’intègre à l’échelle de tout l’embryon.
Ces résultats viennent d’être publié dans PLOS Computational Biology.