L’approche expérimentale que nous proposons consiste à confiner l’électrolyte à l’échelle nanométrique entre deux surfaces macroscopiques et conductrices. Il sera alors possible de combiner mesures mécaniques (force d’interaction) et électriques (capacité), à la fois statiques et dynamiques, avec une géométrie modèle de confinement.
Nous avons développé dans l’équipe un appareil à force de surface dynamique, instrument qui permet d’effectuer les mesures mécaniques voulues [2]. La première étape de la thèse consistera à mettre en place les éléments nécessaires à la réalisation des mesures électriques. Ce montage original sera ensuite mis à profit en sondant la réponse de solutions salines simples (avec des ions monoatomiques et monovalents), ce qui devrait apporter un éclairage nouveau sur la physique des électrolytes confinés.
[1] B. E. Logan and M. Elimelech, “Membrane-based processes for sustainable power generation using water", Nature 488 (2012)
[2] L. Garcia, C. Barraud, C. Picard, J. Giraud, E. Charlaix, and B. Cross, “A micro-nano-rheometer for the mechanics of soft matter at interfaces", Rev. Sci. Instrum. 87, 113906 (2016)
Profil recherché :
Le/la candidat(e) doit être titulaire d’un Master 2, préférentiellement en physique de la matière condensée, physique de la matière molle, physico-chimie, ou mécanique des fluides. Un goût prononcé pour le travail expérimental est essentiel.
Contexte :
Le/la doctorant(e) fera partie de l’équipe « Matière molle, Organisations, Dynamiques et Interfaces » du LiPhy, et sera encadré par Romain Lhermerout, Benjamin Cross et Elisabeth Charlaix. Il/elle interagira avec d’autres membres de l’équipe, en particulier avec un doctorant qui travaille sur un sujet connexe. Cette thèse est financée par l’ANR EDDL.
Contact :
Romain Lhermerout
04 76 51 47 82