Dans une mutante (ktn), dans laquelle l’organisation du cytosquelette de la papille est perturbé, le tube pollinique s’enroule autour de la papille, au lieu d’avancer en ligne droite vers la base de la papille. Ceci peut être dû à un changement de propriétés mécaniques (rigidité isotrope vs. anisotrope) et/ou à la forme de la papille stigmatique. Pour tester ces hypothèses, des simulations seront effectuées où l’on modélisera le tube pollinique comme une tige souple adhérant à la surface d’une forme donnée (la papille). Le but du stage, numérique, est de reproduire les observations expérimentales et d’en tirer des enseignements sur les forces clé à l’oeuvre dans le processus.
Il sera tenu compte de la géométrie des papilles (qui peut faire l’objet d’un traitement de données expérimentales), et si besoin au fur et à mesure du raffinement dans les modèles : propriétés géométriques et mécaniques du tube pollinique, propriétés mécaniques des feuillets de cellulose à la surface des papilles et/ou du cytosquelette (microtubules), etc.
Le stage, de 6 mois, sera encadré par Karin John et Catherine Quilliet au LIPhy (Grenoble), en collaboration avec Isabelle Fobis-Loisy du SiCE (ENS Lyon, LRDP).
Esprit de synthèse, organisation, goût pour la théorie et intérêt pour l’interface physqiue-biologie seront appréciés.
Contact :
Karin John [karin.john(at)univ-grenoble-alpes.fr]